Chanson : L’histoire de Kalachi

Dans l’album Comète du groupe Ödland, sorti en 2015, notre chanson À Kalachi raconte :

« Au bord de l’Ishim se trouve Kalachi.
Un mystère l’anime encore aujourd’hui.
Tous mes amis, à Kalachi,
se sont endormis six jours, six nuits.
À Kalachi, c’est toujours la nuit.
À Kalachi, c’est toujours la nuit.
À Kalachi, c’est toujours la nuit.
Pour toujours mes amis endormis ».

Si la curiosité vous a piqué à l’écoute de cette chanson, vous savez que Kalachi est un village du Kazakhstan situé au bord de la rivière Ichim, où, depuis plusieurs années, les habitants sont affligés d’un mal mystérieux et traumatisant. Soudainement ils et elles perdent connaissance, parfois pendant plusieurs jours.

Partout où l’industrie passe, elle provoque des désastres environnementaux et sociaux. Kalachi ne fait pas exception à ce principe général. Ici, ce sont les mines d’uranium à l’origine des nuisances. Toxiques, polluantes, infernales pendant leur activité, elles continuent de nuire après leur désaffection. En effet, elles rejettent à présent dans l’air monoxyde de carbone et hydrocarbures, plongeant les habitants dans un sommeil profond et dangereux. L’extraction minière, première étape du système industriel, pollue invariablement. Et ce sont toujours les plus pauvres et la nature qui en souffrent.

Par ailleurs, l’organisation actuelle de la France et ses infrastructures industrielles nécessitent 8000 à 9000 tonnes d’uranium par an pour alimenter 58 réacteurs nucléaires et produire 75% de l’électricité du pays. Une partie majeure de cet uranium provient des mines du Kazakhstan. La compagnie minière KazAtomProm, est la principale productrice d’uranium au monde.

En 2010, suite à une visite à Paris du Président Nazarbaev, classé premier dictateur du monde selon Slate – ce qui visiblement ne pose aucun problème aux industriels –, KazAtomProm et Areva concluaient ainsi un partenariat “stratégique” pour développer la filière de l’uranium. Du Kazakhstan à la France, c’est finalement sur tout un système technologique, autoritaire, empoisonneur et écocidaire que repose la société industrielle. La production d’électricité, qu’elle soit d’origine nucléaire, fossiles ou “renouvelables” est systématiquement source de nuisance, de destruction et de pollution.

En fin de compte, l’histoire de Kalachi n’est qu’une illustration parmi tant d’autres du désastre en cours.

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